samedi 7 septembre 2013

Poids : mon addiction alimentaire - part 1 -

Et je ne sais pas combien de "part" il y'aura vu tout ce que j'ai à dire sur cette foutue mauvaise habitude que je traîne depuis X temps !

Je n'ai jamais été aussi grosse que je le suis aujourd'hui, heu...à vrai dire si, il y'a un peu plus de deux ans j'avais bien grossi quand même...bref ! Je n'ai jamais été mince mais je n'ai jamais été grosse , j'étais ronde mais finalement pas si mal que ca !

J'ai retrouvé il y'a quelques semaines un ancien agenda ou j'avais noté : aujourd'hui 12 mai 2005 régime : poids de départ : 74kg...je rêverais de redire la même chose ! pour un 1m71 je trouve que c'est idéal (avec du recul...)

J'ai pris du poids en venant vivre en France, je me suis retrouvée réellement seule du jour au lendemain. Lorsque je vivais en Tunisie, j'étais entourée en permanence par des amis, des potes, des connaissances et puis j'étais assez sollicitée, j'étais blonde, ronde, "française" et assez cool...
Du jour au lendemain je me suis retrouvée seule tous les jours assise sur un rebord du parking de la résidence de mes grands parents a bouffer que des cochonneries....puis seule avec ma mère à Marseille ou j'avais pour seule "amie" la cuisine...je préparais mon mariage, mon mari vivait a plus de 600 bornes, on se voyait une fois par mois...je n'avais pas le temps de me faire des amis parce que je savais que je n'allais pas rester dans cette ville...bon, je cache pas que pour mon mariage (parce qu'en 8 mois j'avais pris quand même une vingtaine de kilos), j'avais bousillé mon corps a coup de soupe aux choux et autres laxatifs pour me vider (désolée pas très glamour mais vrai)...j'ai réussi à perdre 12 ou 13 kilos...

Ensuite, je suis venue vivre à Bordeaux, un vrai calvaire les premiers mois, j'étais loin de ma famille, je quittais une ville que j'apprenais à peine à connaître pour en découvrir une autre que je ne connaissais pas du tout et qui était à l'autre bout de la France et à l'autre bout de ma famille, je côtoyais les anciens amis de mon mari qui m'insupportaient au plus haut point, j'étais la seule a voir leurs défauts jusqu'au jour ou tout le monde les a vu, sauf qu'entre temps, j'étais la "nouvelle et la méchante" du groupe, je me sentais mise à l'écart (en même temps au vu de mon caractère j'ai envoyé chié pas mal de monde...)et on me l'a bien fait ressentir à des moments, et entre temps je me suis réfugiée dans la bouffe.

En tout, j'ai pris plus de 30 kilos.

Je suis passée de la nana convoitée à la nana invisible, je me suis interdit la plage, la piscine pendant 3 ans, je me suis interdit les robes, les jupes, les coquetteries...jusqu'au jour ou je me suis vu dans un miroir et je suis tombée sur les genoux en pleurant comme pas possible ! je ressentais une douleur atroce dans la poitrine, comme si toute cette douleur accumulée à cause de mon image voulait ressortir à travers ces larmes...
après quoi j'ai dépensé comme une dingue dans des fringues, accessoires, makeup...et j'ai retrouvé cette coquetterie perdue, mais avec 30 kilos de plus, difficile de se réapproprier une ancienne image de soi.

J'ai fais plein de régimes, des trucs ahurissants, des trucs qui m'ont dégoûté etc etc...j'ai tenté le sport, mais seule, je n'ai jamais réussie à garder la motivation du début plus d'une semaine (d'ailleurs mon vélo elliptique m'attend toujours et me regarde tous les jours en m’appelant "viens mimi, viens..." )

Bref, après tout ce blabla il en ressort quoi? il en ressort (auto-psycho-analyse-en-carton) que dés que je ne vais pas bien, je bouffe.
Exemple archi récent : là ça fait depuis que je suis rentrée d'Espagne que je me dis que je vais faire gaffe à ma bouffe parce que j'ai pris 3 kilos pendant nos vacances...cet après-midi j'étais énervée et pas très en forme, je me suis jetée sur un croissant et du toblerone, du pain et du fromage...bref que des cochonneries quoi ! Je me trouve toujours de fausses excuses mais en vrai y'a pas dix milles excuse : je suis addict à la mal bouffe autant que je le suis pour la cigarette et le coca !

J'en ai parlé à mon mari et j'ai pensé, je pense, tenter des séances d'hypnose...autrement je crois que je vais finir par sauter le pas de la chirurgie et je n'ai vraiment pas envie d'en arriver jusque là parce que d'une part je suis une vraie froussarde, ensuite je suis incapable d'attendre 1 an voir plus pour me faire opérer si je le décide et surtout, par convictions religieuses.

En vrai, c'est un espèce de Big Bordel dans ma tête....



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