mardi 1 octobre 2013

Poids/psycho : des kilos dans la tête

Il est faux de croire que l'on peut régler ses problèmes de poids d'un simple coup de baguette magique, non, c'est plus difficile que ca.
Ce n'est pas juste se priver d'aliments, de mettre une cuillère à soupe format poupée d'huile dans sa salade et manger du surimi toute la journée qui réglera le problème du poids.
Lorsqu'on est gros, on a un soucis, d'ordre physique (maladie, traitements...) et/ou d'ordre psychique.
Malheureusement, lorsqu'on grossi à cause d'une prise de traitements, on peut mettre une raison à cette prise de poids, on sait que lorsqu'on aura la capacité à arrêter de prendre des médicaments on pourra régler ce problème...mais lorsqu'on va relativement bien, que l'on ne prend aucun traitement qui causerai cette prise de poids, comment est-ce que l'on peut mettre des mots sur ce qui ne va pas et qui pousse notre organisme à stocker autant et a nous pousser de changer de garde robe en passant du 40 au 48?

Je déteste le fait que l'on puisse penser qu'un gros se gave toute la journée et ne fait pas d'efforts pour contrôler ce problème, MAIS, à force de lire des commentaires dédaigneux sur des forums ou encore de l'écouter un peu partout, on fini par croire que c'est une réalité et on baisse les bras.
Cet état de fait pousse malheureusement beaucoup de personne à se laisser aller, pensant qu'il n'y a aucune issu à ce problème, que de toute façon, lorsqu'on est gros, peu importe l'effort qu'on fait, peut importe les résultats, ils ne seront jamais suffisamment satisfaisant pour qu'on nous décolle du front cette étiquette que l'on nous met dés qu'on dépasse la norme des magasins tendances.

Une addiction alimentaire n'est pas anodine, c'est un réel problème de société, plusieurs facteurs poussent une personne à devenir addict à la bouffe ; stress au boulot,chômage, problèmes d'argent, de couple, solitude, problèmes familiaux...ou problème plus profond, en soi, que l'on cache derrière un masque de bon vivant...

J'aime penser qu'a chaque problème il y'a une solution et dans mon cas j'ai pris mon problème à bras le corps et il est temps que j'y mette du miens pour atteindre l'objectif que je me suis fixée quant à mon apparence physique.

Plus de régime, plus aucune idée de régime, c'est fini, j'ai malmené mon corps tellement de fois que maintenant j'ai l'impression qu'il crie au secours...après tout, et heureusement, je ne suis pas un top modèle, mais pour une grosse je me trouve assez bien foutue.

Bah ouais, je préfère me dire ça plutôt que de me dire l'inverse, ce qui n'est pas tout a fait en plus,dans ce tas de graissouille y'a une "parfaite" harmonie...(je rigole toute seule en écrivant ça !)

Je lisais sur des forums, des femmes qui pesaient au mieux 40 kilos de plus que moi et qui disaient clairement qu'elles se trouvaient bien comme elles l'étaient et que pour rien au monde elles ne se malmèneraient pour ressembler aux bimbos que la machine médiatique nous pond tous les 4 matins....je ne comprenais pas!

C'est vrai, franchement, comment est-ce que l'on peut se plaire lorsqu'on n'arrive même plus à voir ses pieds debout? I mean, Seriously?

Je ne cache pas que jusqu'aujourd'hui je ne comprend toujours  pas, mais je comprend d'une certaine manière qu'arrive un moment, on en a tellement mare, que l'on préfère voir le bon côté des choses. Très personnellement je ne vois aucun bon côté au surpoids mais mieux vaut être optimiste que pessimiste n'est-ce pas?
Bref, on peut néanmoins voir que lorsqu'on fini par s'accepter avec son poids et son physique on vit mieux et on appréhende les choses peut être plus facilement et avec plus de légèreté : on ne va peut être plus pleurer dans les cabines d'essayages parce qu'on ne trouve rien à sa taille, ou avoir honte de manger un croissant a 2h de l'après midi en pleine rue...on fini juste par comprendre que l'on est comme ca et qu'il vaut mieux trouver en soi ses atouts plutôt que de se fixer sur ses défauts.

C'est un travail psychologique à faire, je me sens quelque part prête à outre dépasser l'idée que je me faisais de moi, je commence par me dire que je suis pas si mal foutue, que je peux m'habiller dans les rayons de NewLook sans aller au rayon Inspire (qui plus est n'existe plus à Bordeaux) et que je n'ai pas besoin de me priver pour changer.

Je pense que l'objectif y est aussi pour quelque chose ; avant, je voulais maigrir pour ne plus me sentir mal à l'aise pendant les dîners chez belle maman lorsque la famille à mon mari venait en visite, c'était un stress énorme pour moi, être la "grosse" autour de la table, devoir vérifier si je ne mangeais  pas trop par rapport aux autres ect...ou encore lorsqu'il y avait une occasion, vouloir rentrer dans une robe en particulier...
Que nenni, que de fausses excuses, que de fausses raisons, je crois que j'ai fini par comprendre que j'ai tellement voulu faire croire aux autres que je voulais maigrir pour moi même que j'ai fini par le croire, sauf qu'en vrai c'était que du fake !

Il était temps que je le dise à haute voix (ou en tapant rapidement sur mon clavier :o) ) , que je me dise enfin que si je voulais maigrir c'était pour moi, ma santé et pour pouvoir un jour accueillir inch'Allah un baby Glamorous...
 Être une femme c'est compliquée, mais alors si on se complique encore plus la vie à vouloir des choses pour du vent, je vous le dis, on est pas sortie de l'auberge...

Bref, une étape de franchie après une crise d'hyperphagie, des choses qui se mettent en place doucement et on verra ce que le temps aura fait comme boulot...

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